lundi 17 janvier 2011

TOUJOURS SUR LA ROUTE DE BAHIA : HALTE IMPROMPTUE A MANGUE SECO



Toujours dans l’idée d’eviter les grandes villes et parce que nous avons serieusement gagné en assurance ces derniers jours, nous continuons à nous lever sans destination précise avec juste l’idée d’être à Bahia entre le 15 et le 20 janvier. Du coup, au départ de la belle Penedo, son marché quotidien et son architecture coloniale, et après avoir dit au revoir aux 2 barcelonaises (et peut être à plus tard vu que c'etait la 2eme fois que l'on se croisait) nous decidons une fois à la station de bus, après avoir franchi la rivière, de ne pas prendre de bus mais de prendre plutôt un taxi collectif à savoir une fiat Punto dans laquelle nous sommes 6 avec un chauffeur à moitié borne, un peu fou du volant. Ca coute quasi pareil que le bus mais on rallie Aracaju beaucoup plus vite (beaucoup trop vite parfois, 150 km/h dans les descentes en Punto, ça donne des sueurs froides). Une fois à la gare routière d’Aracaju on change encore nos plans et au lieu de prendre le bus qui nous approcherait de Bahia nous reprenons un taxi collectif car nous avons envie de profiter de l’après midi dans un des somptueux endroits de cette côte.
Après moultes negociations (j’ai maintenant 8 verbes à mon actif et au moins 65 mots de vocabulaire) nous embarquons dans la voiture d’un bahianais sympa. On negocie d’être ses seuls passagers afin de decoller immediatement. Le gars me parle tout le trajet et je comprends un mot de temps en temps, un chiffre, un nom de ville ou autre, qui me permet d’aquiescer mais on ne peut toujours pas parler de conversation !
Nous avons decidé de nous arrêter à Mangue Seco, village au bout d’une mangrove entre Aracaju (etat du Sergipe à 100 km) et Salvador de Bahia (etait de Bahia à 200 km).
Pourquoi Mangue Seco ? je lis dans le routard que c’est la plage où a été tourné un film tiré d’un livre de Jorge Amado « Tieta do Agreste » (Tieta do Brasil pour le public français). Je garde un bon souvenir de ce film sorti en 1996, une histoire chouette et surtout des paysages à couper le souffle. De plus Gilles et moi lisons Amado depuis quelques semaines et Bahia est son état, alors ….
Notre chauffeur nous laisse au debarcadère d’un mini-village, Pontal, où nous trouvons un bateau pour rejoindre Mangue Seco. A peine sur le bateau, on est subjugués par le paysage de mangrove, la vegetation, l’immensité, les oiseaux et au loin la mer et du sable plus blanc que blanc. Nous pressentons que l’intuition a été bonne.
Nous débarquons dans un tout petit village de sable (900 habitants je crois), un petite place de village et à gauche une pousada dons les chambres donnent sur la mangrove.
Nous avons décidé de reduire le poste hébergement et de loger de préférence dans les auberges typiquement brésiliennes basiques. Ca en est un super specimen et nous prenons une chambre sommaire avec une terrasse et un hamac sur la mangrove. La proprietaire est une très chouette femme et la vie de cette pousada super pour nous et pour Anouck qui s’y trouve copains et copines, chats, lapins , tortues , pêcheurs … le bonheur. Elle y laisse d'ailleurs une copine Ana Julia, la fille de la proprietaire. Anouck est toujours super contente de rencontrer de nouveaux enfants et de fai
Cet endroit nous bluffe litteralement. Très très peu touristique,à part quelques buggy pour des visiteurs venus à la journée, la vie s’y déroule paisiblement et on se dit qu’on pourrait rester là longtemps sans rien faire de précis, juste voir le soleil se lever, se coucher, voir chevaux et vaches passer sur la plage … le tout avec une connexion internet bien sur !
Samedi on se fait une demi journée sur la plage paradisiaque de Mangue Seco avec ses paillottes faites en bois sec et feuilles de palme et bien sur hamac, une eau chaude mais pas trop, juste merveilleuse, on grignote des crabes… on se balade pas mal entre mer et mangrove, on finit d'ailleurs par traverser la mangrove avec nos sacs sur la tête, piégés par l'eau.
Je citerai juste Jorge Amado pour résumer : « La plage de Mangue Seco, la plus belle du monde, pour une fois je suis péremptoire. »
Aujourd’hui dimanche nous profitons de Mangue Seco avant de prendre un bateau pour Pontal , puis un taxi pour Indiaroba, puis l’omnibus pour Salvador de Bahia. Les transports sont parfois un peu pesants mais on commence à savoir se debrouiller suffisament pour apporter des adaptations quand on a envie d'accelerer ou de faire des incursions dans des endroits non desservis par le sacro-saint Onibus!
Sophie

Nous sommes Samedi à Mangue Seco et beaucoup de brésiliens viennent passer le week-end ou la journée sur la plage. Sur la plage le principe est de se mettre sous une paillote( gratuite contrairement à nos plages) equipée de table, chaises, chaises longues. Vous avez même une douche…Vous la gardez toute le journée si vous voulez,  et vous mangez et buvez . Un minimum quand même par respect de l’ établissement qui a quand même investi un chouîa dans les structures en bois et feuilles de palmier. Et là vous voyez comme le soir sans les restos et les bars comment les brésiliens consomment. Les français nous somment des petits joueurs. Notre copain Marc devrait venir s’installer au Brésil il verrait ce que c’est  de la consommation de bières. Pour exemple nos voisins de paillotte, 2 couples de 25 ans, classe moyenne, bien batîs, déjà un peu rond  ont consommé 10 bières. Mais la bouteille utilisée au Brésil est de 60 cl….  Dans quelques années il devrait être comme pas mal de personnes , pas obèses comme dans l’ hémisphère Nord mais gros, très ronds.
Et en ce qui concerne les belles nanas sur la plage en string alors là je pense que cela relève de la carte postale. Ils doivent les sortir de temps en temps des boutiques de mannequins pour les prendre en photos sur la plage parce que l’on en voit pas beaucoup. Elles  ne surveillent pas trop leur poids comme en Europe, et les hommes aussi d’ ailleurs, donc sur la plage on n’est pas dérangé ni perturbé par le phénomène .
Gilles.

(salut c’est Sophie : alors là je rigole ! dire qu’un ami sincère a dit à Gilles qu’aller au Bresil avec sa compagne c’etait comme aller à la fête de la biere à Munich avec sa Kronenbourg ... eh bien la Kronenbourg elle rigole !)

C’ était chouette parce que l’on a traversé la rivière.
Hier soir on a monté une moyenne dune , regardé le coucher de soleil et descendu comme des fous sur la plage.  Je voudrais habiter au Brésil parce que j’aime le jus de goyave, parce qu’il y a la mer, on peut se baigner et il y a plein de maillots. Il y a plein d’ hotels sur la plage. Il fait presque tout le temps beau. Il y a des bateaux et la mangrove.
Anouck













1 commentaire:

  1. Je tiens à préciser que l'ami sincère dit aussi:"Aller au Brésil avec sa femme c'est comme aller au restaurant avec un sandwiches!"
    Qu'il peut être con ce Trubi!
    Bisous
    Betta

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