jeudi 6 janvier 2011

PRAIA DA PIPA : UNE ETAPE QUI NOUS PARTAGE

03 janvier 16h00 : arrivée à Praia da Pipa en onibus. Une rue de 2 kilomètres très commerçante et très fréquentée surplombe la mer. Nous prenons possession de notre bungalow situé dans un grand parc en plein village. Dès que l’on sort on est au cœur de l’animation mais à l’interieur c’est le calme absolu. Genial.
Le côté boutique/restau / bar / boutique/glacier / restau / bar nous plait moyen.
04 janvier : il pleut, à torrent, quasi toute la journée. On reste à la fenêtre ou sur la terrasse de notre bungalow toute la matinée à regarder nos mails, lire, faire faire des petits devoirs à Anouck. On sort enfin vers 13h et descendons sur les plages en bas de magnifiques falaises de sables roses  pétrifiés recouvertes d’une luxuriante vegetation.Nous arpentons la grande plage centrale pleine de gargotes et de monde et poussons jusqu’à une plage plus isolée ou nous dejeunons à moitié sous la pluie. Retour par le village. La balade etait sympa mais le village (grand) ne nous charme toujours pas.
05 janvier (bon anniversaire Philippe) : Il fait beau et chaud. Nous partons à marée basse (08h30) par les plages mais vers le Nord cette fois. Et là ravissement total. Nous accedons par les rochers à la baie des dauphins. Devant ce décor on croit voir sur la mer opale les caravelles portugaises et hollandaises qui un jour, au 16e siecle, se sont trouvées face à ces falaises abruptes, envahies par la végétation tropicale, face à cette plage immense  ponctuée de rochers qui semblent être de lave. Il est tôt, tout est clame, il n’y a personne ou presque, la mer est basse et nous commençons à voir une nageoire dorsale, puis 2, puis 5, un museau, un corps de dauphin. Il y a en tout près de la côte, ils sont tranquilles et ne sont poursuivis par aucun bateau promène touriste, en se baignant on peut s’en approcher un peu. C’est tout simplement fabuleux.
Nous traversons toute cette baie en regardant les dauphins puis accédons à la baie suivante, Madeiro, après une quinzaine de minutes de marche galère dans les rochers. C’est sublime. Un peu plus sophistiqué (une paillotte, une ecole de surfs et des loueurs de matelas, vendeurs de glace), il faut dire que contrairement à la baie des dauphins on peut accéder en voiture à un parking sur la falaise et descendre par un escalier alors que la precedente n’est accessible qu’à pied et à marée basse et n’offre que quelques sièges à louer avec quelques vendeurs ambulants.
Nous restons 2 heures à Madeiro avant d’aller visiter le sanctuaire ecologique qui est en haut de la falaise. C’est un parc privé dans lequel on deambule sur des petits sentiers et on y observe dans leur environnement serpents, oiseaux, dauphins (2 points d’observation) et les tortues vertes de mer (1 point d’observation). C’est vraiment super de voir les tortues passer sous nos yeux , plonger et reapparaitre dans une vague, on revoit des dauphins au loin.
Journée de rêve pour moi, Sophie.
On rentre à pied par la route, on aura fait une dizaine de kilomètres de marche et Anouck a super bien marché . Les Brésiliens sont vraiment sympa. Nous voyons marcher au bord de la route ils s’ arrêtent pour nous prendre dans leur voiture.
Le soir on trouve un resto super bon dont le chef est un américain tout droit sorti d’un roman de Kerouac : doué, déjanté, avec une vie à tiroirs. On goute du vin chilien, bon, mais plus l’habitude, mal à la tête !
06 janvier : il pleut mais modérement. On repart à la baie des dauphins à 09h espérant recroiser les mammifères. Le ciel est gris , la mer est gris vert, quasiment plate, toute chaude, il pleut et la plage est très belle. Il y a quelques baigneurs que l’on rejoint et les dauphins sont là.
Il y a 2 kayaks de mer à louer sur la plage. On se rue sur l’un deux et une fois sur l’eau c’est un vrai ballet de dauphins, seuls ou en groupe, parfois à 2 ou 3 mètres de notre embarcation. C’est vraiment  génial, Anouck est excitée, a un peu peur et est super contente, nous aussi.
Il se met à pleuvoir fort. On rend le kayak et on reste dans l’eau chaude où quelques dauphins reviennent parfois. On rentre trempés sous la pluie qui tombe de plus en plus, il n’est que midi mais notre journée est déjà fabuleuse.
Gilles fait grève mais en substance il est content que l'on quitte les plages demain pour Recife et Olinda, des villes où il a des choses à visiter et de la musique à écouter.
Sophie

Je voulais dire que le kayak s’est renversé sur moi en arrivant près de la plage. C’etait chouette parce que il y avait des dauphins tout près de nous et aussi on s’est baignes sous la pluie, c’etait rigolo.
ANOUCK








2 commentaires:

  1. Comment ça, Gilles fait grève?! Ca y est, il a ramassé tous les déchets sur la plage et fait le ménage dans le bungallow? Bonne suite de voyage. Bisous

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  2. Bien sûr donc la grève n'avait plus de sens. Mais j'ai été censuré par la Rédac/chef alors là je me suis mis en grève. On a quitté les plages. C'est super. A suivre

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