mercredi 19 janvier 2011

DERNIERE RECULADE AVANT SALVADOR DE BAHIA ET PUIS CA Y EST ON Y ARRIVE ENFIN LE LUNDI 17 JANVIER


Le désir et la peur, c’est ce que nous inspire salvador de Bahia. En quittant Mangue seco que nous avons tous les 3 adoré et qui entre directement en 1ere place du top five, nous savons que l’onibus nous deposera à 21h à la gare routière de Bahia. A 21h il fait nuit depuis longtemps et tout le monde nous  a dit qu’à Bahia on ne devait pas sortir la nuit, en tout cas pas n’importe où et une gare routière c’est un peu n’importe où.
Le trajet est magnifique mais plus le jour decline plus j’appréhende. Le bus prend du retard et nous predisons une arrivée à 22h au moins … Gilles est aussi mal à l’aise que moi, d’autant que plus on approche de Bahia plus des gens souls et bruyants montent dans le bus. J’ai l’impression d’être dans un bus de supporter du PSG et d’arriver au stade velodrome. J’exagere bien sûr mais quand on ne comprend pas ce qui se dit , ce qu’il se passe, eh bien on imagine. En tout etat de cause on est dimanche soir et le dimanche les bresiliens boivent, mangent, chantent et dansent, c’est tout.
Vers 19h on decide de descendre à Praia do Forte à 55 km de Salvador et d’arriver en ville le lendemain en plein jour. On se sent soulagés par cette decision.
Nous nous retrouvons sur la nationale à 20h , à 3 kilometres de Praia do Forte, avec nos sacs à roulette et aucune voiture qui daigne nous prendre … Nous finissons par trouver quelqu’un qui nous appelle un taxi et nous debarquons à praia do Forte , station balnéaire qui n’a pas vraiment d’interêt avec sa sempiternelle rue commerçante. Elle a juste 2 atouts :
-       elle nous heberge ce soir
-       elle abrite un centre de protection des tortues marines que nous visitons le lendemain matin. Très interessant pour moi qui adore les animaux marins mais aussi pour Anouck qui peut voir differentes sortes (et tailles !) de tortues, des requins ….

      

A 13h30 nous nous decidons enfin (après avoir gouté un açai de natigella, merci du tuyau Willy c’est super bon) à affronter salvador de Bahia et embarquons dans un taxi collectif qui nous depose à 15h à la gare routière ; Là on se debrouille comme des chefs : bus de ville, ascenseurs geants pour monter dans le quartier historique et localisation de notre pousada en un temps record. Hyper bien située au cœur du Pelhorino et à l’entrée du quartier Sant Antonio, elle offre en plus, de notre chambre, une vue imprenable sur Bahia de todos o santos.
Ca va être genial ici c’est sûr.
Sophie



Pour arriver à Bahia ( en fait la ville s’ appelle Salvador et l’ état Bahia mais l’ histoire depuis la découverte par les portugais  en 1500 fait qu’ il est resté aussi le nom Bahia pour la ville) nous avons quand même parcouru 2 500 kms. En utilisant des bus confortables avec air conditionné ou tu cailles, des bus beaucoup moins confortables, des mini-bus surchargés de 15 places,  des taxis collectifs de 5/6 personnes, des vrais taxis, des bateaux, un ascenseur à Bahia, des bacs, des charrettes à ânes … Le jeu avec Anouck est de compter le nombre de véhicules pris sur une journée de voyage : 6 hier.  Il faut  dire que leur réseau de transport est très bien. Il faut être cool avec les horaires, le nombre de personnes transportées etc etc mais on arrive obligatoirement à l’ endroit recherché.  Reconnaissons que l’on a un peu marre des bus. Les prix sont incompréhensibles. Parfois je refusais de m’ engager dans un transport qui était 5 fois moins cher que la veille pour le même genre de parcours, me disant que ce serait une galère, et finalement non. Les prix des taxis collectifs me semblent dérisoires et ceux des bus exorbitants.  On se rappelle maintenant la moue de certaines personnes à notre arrivée  lorsque l’on annonçait notre circuit par la route…
Gilles

2 commentaires:

  1. Hello, NON Gilles ne n'avait pas le lien...mais j'ai eu de la lecture hier soir, et de superbes photos pour rêver...conclusion : partir aussi. Biz à tous les trois en attendant la suite de votre aventure.

    RépondreSupprimer
  2. C'est dingue, j'ai un peu vécu la même journée que vous... Comme le prix des bus est exorbitant, j'ai pris la voiture (et 1 moyen de transport, Anouck). On avançait comme des tortues (terrestres, pas marines). A l'inverse des bus climés du Brésil, c'est dehors que ça caille: en revanche, 25° chauffage à fond dans la voiture, comme vous. Et, cerise sur le gâteau, Henri SALVADOR à la radio!! Eh, Anouck, en rentrant, j'ai rangé la trottinette de Lory dans le garage (et de 2). Y'a que l'açai de natigella qu'on n'a pas (et d'abord, c'est quoi?) alors je me suis pris un verre d'antigella, ça fait du bien.
    Au fait, Gilles, en faisant un peu de tourisme sur Wikipedia, j'ai vu que lors d'un carnaval de Saint Sauveur de la Baie de tous les Saints (c'est où vous êtes en ce moment), il s'est bu 16,9 millions de litres de bière!! Penses-tu pouvoir leur faire passer le cap des 17 millions, cette année??
    Bisous

    RépondreSupprimer