vendredi 4 février 2011

BOIPEBA : MERCI CAROLE ET WILLY !

Nous avons longtemps tergiversé sur l’ endroit ou se poser sur cet archipel composé de quatre iles  lovées dans la baie de Valencia, elle même accrochée au Sud de la baie de Bahia. Dans notre imagination c’était quelques îles au large de Salvador. Mais pas du tout… La baie de Salvador de Bahia est tellement large qu’il faut 4 heures pour faire le tour en voiture et cet archipel est enlacé de rivières et bras de mer. Sur l’eau, en bateau, on est perdus et seulement la lecture d’une carte permet de comprendre.

Il y a en fait deux destinations sur cet archipel : Morro de Sao Paulo, modeste village de pêcheurs autrefois,  devenu le St Trop de Bahia d’ après les guides et Boipeba sur une autre île, pas encore envahie par le tourisme. Nous prenons bien sûr la deuxième option, aidés par les conseils de Carole et Willy avant notre départ.
C’est donc à Valencia sur la côte au Sud de Bahia que nous sommes arrivés à 8h 30. Quelques hésitations sur le choix du bateau, un p’tit déj dans un bar local sur le port et nous voilà  sur un bateau  rapide d’ une dizaine de places sur des rivières ou des bras de mer à rechercher l’ océan que l’on trouve au bout d’ une heure. Nous  étions en fait toujours près de la mer mais circulions entre des îles… Nous accostons dans un petit village avec les clichés qui ici n’ en sont plus : joli port avec quelques bateaux  petits et colorés, des maisons en bois au bord de l’eau, des plages de sables bordées de cocotiers , des enfants qui jouent dans l’eau, pas de véhicules du tout, des chevaux qui tirent des carrioles, des brouettes qui emmènent les bagages dans le sable ( pas d’autres moyens,  ou les porter !!!), le soleil qui chauffe très fort vers midi….
On s’ installe dans la plus agréable Pousada de notre périple, Santa Clara. Des bungalows dans une végétation incroyable à 100 mètres de la mer. En fait sous ces climats la simplicité liée à la nature suffit pour rendre les éléments beaux.  Tenu par un Américain installé au Bresil depuis 30 ans et qui parle français, charmant, qui prend le temps de nous expliquer la vie de l’île et les sites  à voir etc etc . Pour la première fois Anouck a sa chambre, elle devient copine avec une Argentine, Amalia, et passe une matinée à faire de la peinture sur céramique. Car c’est une petite  activité de la  Pousada que de peindre et vendre des ceramiques.
 
On restera 6 jours, à ne pas faire grand chose et à constater que cela nous aura pris 3 semaines d’accepter de ne rien faire mais que maintenant nous y arrivons bien et que l’ on trouve du plaisir dans des choses insoupçonnées d’une infinie simplicité…. De longues marches les pieds dans l’eau seront ici la seule vraie activité. Une petite journée de fête le 02 fevrier : Iemanja divinité de la mer du candomblé est fêtée à coup d’offrandes jetées en mer, de danses, de transes, les bahianais vêtus de blanc. Une petite roda de Capoeira hier soir se terminant par des danses endiablées. Anouck nous demande de préciser qu’une des capoeristes est tombée sur le dos. Ce que l’on adore ici c’est que c’est juste le bon niveau de developpement touristique : petits villages vraiment habités, plages occupées discretement par les Pousada et quelques touristes à peine, venus chercher, comme nous, la vie du Bresil dans des dimensions humaines et dans un cadre fééerique.












Mention speciale à la plage et au bourg de Moréré où on arrive après de 2 heures de marche à marée basse (car traversée de la mangrove) ou en tracteur ou en bateau pour trouver une eau insolemment chaude. Quand Anouck y a mis les pieds elle est sortie en nous disant qu’elle ne se baignait pas car trop chaude. On s’est dit que la demoiselle devenait difficile. Quand on y a mis les pieds les 38 voire 40 degrés de l’eau nous ont mieux fait comprendre …. C’etait TROP chaud ! Mais on s’y est fait tout de même et nos longues baignades en témoignent.

Un grand merci à Carole et Willy pour ce tuyau et pour l’adresse de la Pousada : Charles est vraiment un type adorable, accueillant et on se sent chez lui comme chez nous. D’autant qu’il nous a donné une chambre absolument extraordinaire, immense et qu’on mange hyper bien chez lui. Une etape super bien venue après les rando de la Diamantina.
Pour nous Boipeba arrive en tête des lieux visités et la pousada avec ! A visiter de toute urgence avant que ça ne devienne vraiment touristique.

Anouck : J’aime bien faire de la peinture avec les gens de la pousada sauf que c’est à côté d’un gros chien qui sent très mauvais et qui ne bouge jamais ; Avec Amalia c’etait bien parce qu’on allait à la plage mais maintenant elle est repartie en Argentine. On a vu des gros oiseaux noirs qui ressemblaient à des vautours. Sur la plage ils mangeaient une tortue de mer qui etait morte. Mes amis me manquent et j’ai surtout envie de voir Agathe et Nina.



1 commentaire:

  1. Bon, comment vous dire... On est de tout coeur content pour vous, très sincèrement. Le seul hic, c'est que c'est quand même dur d'aller se coucher un dimanche soir (veille de boulot, donc, au cas où vous ne vous souviendriez pas bien) avec la patate pour attaquer la semaine, rallumer l'ordi, régler le chauffage, commander les courses à la pause... Allez j'arrête, je voudrais pas vous gâcher le reste du voyage... On vous embrasse bien fort et on attend la suite des Juju-à-la-plage-qui-s'habituent-à-la-glandouille-et-qui-assument-à-mort. M&Pyl

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